16 - Il débarque le lieutenant Nix, il arrive

Messages : 573 Date d'inscription : 16/08/2011

Une silhouette déambule dans le désert sous l'orage qui gronde, et qui transperce et trempe impitoyablement tout ce qui bouge de ses gouttes. Est ce un mirage ? Une tromperie de nos sens ? Non elle est bien réelle, rapprochons nous, détaillons la. Un uniforme,des pantalons qui blousent dans des bottes de saut , une veste également prévue pour sauter, sur le haut de la manche gauche un écusson représentant un aigle hurlant, surmonté du mot Airborne. De temps à autre, malgré le casque qu'il porte sur la tête, il n'y voit plus grand chose et tire un chiffon pour éponger son visage ruisselant, ni la pluie, ni le froid ne l'épargne.

L'homme doit avoir un peu plus une vingtaine d'année, mais s'il peut lui arriver d'en paraître d'avantage, certainement marqué dans sa chair par diverses péripéties.
Pour l'instant il se demande ce qu'il fait là, au lieu de marcher près d'une plage normande, car ici cela ne ressemble point à la Normandie, les pathfinders ont eu la main lourde à moins que ce soit qui les pilotes qui aient commis une « petite » erreur avant le largage.

Pour lui il a raté son 6 juin 1944, mais il est certainement fou.
Tout à coup l'espoir renait , quelque chose bouge là-bas...

Messages : 573 Date d'inscription : 16/08/2011

Bien loin du 6 juin 1944, sous une pluie battante, l'ombre d'un Serbe et son possesseur font une énième ronde. On ne voit pas grand chose, malgré le soleil censé être derrière les nuages noirs. Ouais, on y voit très mal. Les bouches sont closes, celle de Nouanda en tous cas, elle se contente d'ouvrir les yeux, tout son étant faussé par l'eau qui frappe le sol.

Tout en songeant que l'eau qui tombe du ciel serait une aubaine pour bien se laver. La pluie est moins froide que l'air et dans tous les cas, elle ne le craint pas, le froid. Elle se fige un instant, pas sûre d'elle, une silhouette ou un vieux tronc d'arbre mort, elle n'en sait rien. Toujours aucun mot, elle touche le bras de Jess, et, quand elle obtient son attention, lui indique la chose d'un mouvement du menton.

- Tu vois ce que je vois ou c'est moi qui divague ? Avec toute cette flotte, tu me diras... les vagues...

Quand la Brune fait de l'esprit, ça craint. Si si.

Messages : 573 Date d'inscription : 16/08/2011

16 - Il débarque le lieutenant Nix, il arrive Milomr11

C'était après les marais humides et brumeux... après l'oasis poisseuse et mortelle... les Flesh and Blood avaient reprit la route dans le désert en longeant les montagnes . Le temps étaient exécrable . Pluie, rafales de vent violent... des fois de la grêle et à peine un degré le jour . La nuit les survivants avaient intérêt à se couvrir et même se coller aux animaux pour les plus frileux . Le Serbe lui il s'en fichait, il aimait le froid .

Ce jour là c'était bien de la flotte qui leur tomber sur la tronche .
Milosevik avait tout de même donner la consigne de se couvrir de cette eau qui pouvait tout de même être radioactive et polluée . Ainsi les membres et bestioles étaient recouverts de bâches, ponchos, vêtements de pluie et autres trouvailles bricolées pour se mettre à l'abri pendant la douche .

Un campement rapide avait été improvisé dans ce coin vide de tout .
Nouanda était de ronde pendant couvrait un peu mieux les réserves alimentaire des caisses... lorsque l'Asiatique lui tire le bras pour lui faire part d'un doute . Le balafré regarde au loin, prend ses jumelles, augmente ses chances d'y voir quelque chose... et ouais, c'était bien un type qui semblait seul . L'inconnu va droit vers eux . Il attend qu'il se rapproche un peu plus pour mieux le détailler .

Un uniforme !
Milo commence à vouloir retirer le plastique qui recouvre la crosse de son fusil mais hésite un moment et reprend ses jumelles . Il le regarde encore . Le gars ne semblait pas armé... et même pire, il semblait mal en point et n'avait pas de matériel . Milosevik va juste prévenir les équipiers non loin de lui .

- Un type en approche .
Survivant isolé ou un repérage d'un ennemi qui joue la comédie .
Restez sur vos gardes .

Il fait signe à Nouanda de le suivre et va à la rencontre de ce qui ressemble à un soldat .
Dès qu'il est à portée de voix, le Serbe l'interpelle .

- HEY TOI !
Qui es tu ? D’où viens tu ? Tu es seul ? T'es un militaire ?
Je suis Milosevik Jess .

Un dernier coup d'oeil à Nouanda et il restera sur ses gardes .
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16 - Il débarque le lieutenant Nix, il arrive Milosi10

16 - Il débarque le lieutenant Nix, il arrive Milosi10

Messages : 573 Date d'inscription : 16/08/2011

Une voix s'élève tout à coup, Nix peine à distinguer les deux formes, ça il en est sûr, qui se dressent devant lui, la pluie tombe dru . Notre homme avance à travers ce rideau de gouttes imaginaire en direction de la voix et des formes.
Une voix qui lui semble, malgré le martellement de la pluie sur le sol, être masculine. Après s'être rapproché de quelques pas, il distingue plus clairement les silhouettes et les sons qui lui parviennent.

Milosevik, c'est ce que le plus grand, des deux individus, donne comme nom. Ennemi ou ami ? Allemand ou allié ?

Et là Nix, regrette son colt 1911A1 et sa US M1 carbine, il met donc la main sur la dernière arme en sa possession, un couteau, prêt à s'en servir. Avec l'autre main il cherche dans ses poches son cricket, pas de chance, perdu également. Serrant avec force son couteau , il ouvre la bouche pour lancer haut et clair :

- FOUDRE !

Messages : 573 Date d'inscription : 16/08/2011

16 - Il débarque le lieutenant Nix, il arrive Steevf10

Steeve reste sur ses gardes l'arme aux poings. De toute façon meme avec cette pluie torrentielle on pouvait voir n'importe qui approcher du convoi. Ce n'était pas une embuscade puisque l'homme au casque vient vers eux. D'apparence dépouillé le soldat sort tout de même un couteau malgré toute l'équipe à quelques mètres derrière. Il ne les avait pas capté pour sur. A voir son état, l'homme devait vadrouiller depuis un paquet de jours dans le désert.

Ce qui frappe Steeve n'est pas spécialement que celui d'en face sorte une arme mais plus sur la date supposé de l'uniforme et encore plus sur ce qu'il sort en premier contact. Foudre. Flash-thunder pense immediatement le canadien en fonction du mot du militaire. L'histoire de la seconde guerre mondiale c'était son dada.

THUNDER

Gueule Steeve.
Il s'avance assez vite vers lui en le pointant avec son lance-pieux. (oui fait chier les arcs. Steeve n'est pas Robin Wood)

Donne ton nom soldat et vite

On allait bien voir ou le trip du type allait mener.

Messages : 573 Date d'inscription : 16/08/2011

"Tonnerre" allait-elle répondre... Sans trop savoir pourquoi. Une donnée qui lui arrivait dans la tête, la voix, sans doute, qui refaisait son apparition. Bon, elle allait le dire, mais... Elle fut prise de court par Steeve qui la devança. Tant mieux. Étant donné qu'elle n'aurait su expliquer pourquoi elle gueulait ça.

Ils verraient bien, de toute façon, et puis, un homme seul ne l'inquiétait pas plus que ça. Pas du tout en fait. La fougue de la jeunesse et la certitude de sa force - à tort ou à raison. Elle resta près du Serbe tandis qu'ils approchaient toujours, pas d'initiative, c'était bien clair. Encore une chose qui l'arrangeait dans le fait que Steeve ait répondu avant elle.

Tilt. Nouvelles données qui affluent en sa zone consciente.

- C'est pas un vieux mot de passe, ça ?

Question à Milo, Steeve ou à elle même, toujours est-il qu'elle l'avait posée tout haut. Vieux, elle ne savait trop comment, ni comment elle le savait... Question rhétorique en fait, qui n'appelait pas de réponse.

Elle dévisageait la forme humaine qui était désormais plutôt proche.

Messages : 573 Date d'inscription : 16/08/2011

C'est qu'il montre les dents l'inconnu !
Le gars épuisé, dépouillé, seul, sort un couteau et semble chercher quelque chose dans sa poche .
Au lieu de répondre à ses questions il sort un seul mot... comme une question "foudre" !?
Encore un drogué ou un fou comme dans le marais . Des types comme ça il en avait vu plein au manoir et Milosevik savait très bien de quelle façon ça aller terminer . Pas la peine de sortir le fusil, la lame rétractable sera suffisante pour...

Mais c'est que Steeve s'approche à son tour et dit un mot, un seul... comme si c'était la réponse qu'il fallait sortir .
Nouanda va du sens de la chose en parlant d'un mot de passe .
C'était quoi ce délire !?
Alors il attend la réaction de l'inconnu tout à s’apprêtant à agir physiquement si un mauvaise geste part .
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16 - Il débarque le lieutenant Nix, il arrive Milosi10

Messages : 573 Date d'inscription : 16/08/2011

Soulagement, le mot attendu est prononcé, ce sont des amis. Nix peut se relâcher, le couteau va rejoindre l'endroit d'où il sortait. Il fend la pluie en direction du duo qui s'est transformé en trio, la voix donnant le mot de passe « Tonnerre » était différente de celle ayant parlé auparavant. Le pseudo-para va leur révéler son identité, enfin ce qu'il croit être son identité. Il répond avec une voix qui trahit une certaine autorité et qui laisse transparaître une pratique habituelle du commandement.

- Lieutenant Nixon de la 101ème aéroportée, 506ème P.I.R, j'ai perdu mon unité.
De quelle unité êtes vous ? Qui commande ici ?

Malgré la fatigue, il lui reste encore quelques onces de lucidité. Il jette un regard scrutateur sur le groupe, enfin il essaie, les cordes qui tombent du ciel ne l'aident pas dans cette tâche. Il se demande s'il est loin de Carentan, avec de la chance, ils font partie également de la 101ème et ont les mêmes objectifs que lui. Il ne va pas tarder à être fixé.

Messages : 573 Date d'inscription : 16/08/2011

Un fichu lieutenant de l'armée. C'était bien un militaire ce gars. Il en avait le ton, l'air, les vetements. Reste que l'époque de ses fringues clochait. V'la qu'il avait parlé en se présentant tout en rangeant son schlass. Heureusement devant Jess. L’atmosphère pouvait se détendre. Steeve baisse son arme et lui parle moins fort.

Tu savais lieutenant qu'il y a plus d'armée?
Pas meme qu'une grosse bombe a tout détruit ne laissant que des ruines et la végétation
C'est notre nouveau monde depuis 4 ans, faudra faire avec

Le canadien attend la réaction de Jess et de l'autre type après cette révélation

Messages : 573 Date d'inscription : 16/08/2011

Ah, tiens, l'histoire de la grosse bombe, elle connaissait pas, Nouanda, elle apprend encore des choses. Rien de bien étonnant puisque malgré les données accumulées, elle est une mine d'ignorance.

Elle observe l'homme, le soldat. Elle tique à ses mots et ne trouve rien à ajouter aux paroles de Steeve. Elle se tait, donc, gardant la main prête à sortir son arme, toujours, pas levée, ce serait tremper l'intérieur de ses manches. Pas totalement folle, la guêpe.

Elle murmure à Jess, pas si bas que ça, puisque la pluie absorbe aussi les sons :

- On devrait peut être l'interroger au chaud ? Enfin, au sec... L'a pas l'air bien dangereux.

Messages : 573 Date d'inscription : 16/08/2011

Le Serbe tend l'oreille vers Steeve puis en direction de Nouanda et regarde une nouvelle fois des pieds à la tête le "Lieutenant" . Il se rapproche un peu plus de lui et lui répond .

- C'est moi qui commande cette unité... heu, cette équipe de survie .
Je doute fort que tu retrouves ton unité Lieutenant... des bombes ont détruit la surface de notre terre .
Steeve dit vrai et tous les hommes et femmes qui sont au campement derrière nous pourront te le confirmer .
Aller, viens te mettre au sec sous nos bâches... tu pourras faire sécher tes vêtements .
On va préparer des boissons chaudes... pendant que tu nous parleras de "ton" unité .
Partant ?

Il attend même pas la réponse de l'homme et fait un signe de tête vers les tentes en place .
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16 - Il débarque le lieutenant Nix, il arrive Milosi10

Messages : 573 Date d'inscription : 16/08/2011

Une bombe, des bombes, la Terre dévastée, plus d'armée, ça se bousculait dans sa tête. A ce rythme là , c'était la migraine carabinée assurée. Que voulaient ils dirent ? Hitler avait-il gagné la guerre avec une de ses armes secrètes ? Il n'arrivait pas à comprendre comment il était passé du jour J à la défaite totale. En creusant un peu plus, il dut reconnaître qu'il n'avait aucun souvenir sur ce qui s'était passé le jour J. Ce jour-là avait pu très bien ne jamais exister, tout comme le débarquement. L'homme qui disait commander, l'invitait à le suivre au chaud.

- Partant !

Nix prononça ce mot sans même réfléchir, il était trop fatigué et trempé pour refuser. Il n'avait pas la moindre idée depuis combien de temps il errait seul, mais en réalité depuis bien plus longtemps que ce que son imagination lui aurait permis d'imaginer. Comme tout animal sociable, Nix avait besoin de compagnie, le para suivit l'homme.